mercredi 18 novembre 2015

Du run au triathlon

Quelques changements se sont opérés ces derniers temps dans ma vie, dont le triathlon!



Mais pourquoi s'infliger cette souffrance?!?!?!
PARCE QUE!!! Bon mis à part cette réponse basique, je peux développer...

Cela fait trois ans que je pratiquais la course à pied en club. Rien à dire sur le club, mais je me lassais des entraînements de piste, surtout l'hiver dans le froid et la nuit... Manque de motivation, envie de voir et faire autre chose. 

Cet été, au bord de la mer, une envie subite d'aller courir en alternant avec le vélo (le fameux run & bike). Puis tiens, pourquoi on n'irait pas nager? 300 mètres et on était fier!
Bref... Ça faisait un an que je me tâtais à changer et puis là le mari s'est motivé! Donc bah... C'est parti pour une année d'inscription au Club Yerrois de Triathlon le CYT91.

Triathlon kesaco?


Le triathlon c'est un enchaînement de 3 sports : natation, vélo et course à pied. Insurmontable me direz-vous! Eh bah point du tout car justement, ce sont des sports complémentaires. Oui je sais j'étais perplexe aussi!! 
Surtout quand on parle de l'Iron Man : 3,8 km de nage/ 180,2 km de vélo /42,195 km de CAP. 

Ça change quoi?


Eh bah ça change tout! 
Deux entraînements de piscine par semaine, un de CAP, une sortie vélo, d'autres accès à la piscine et à la salle de sport le week end... Autant dire que l'on peut s'organiser plus facilement! (et que ça prend du temps!)

Je ne suis plus blasée de la course à pied vu que je fais autre chose. Je cours quand j'en ai envie, et l'envie revient.
Je me suis découvert une passion pour la natation... Ça détend et ça muscle! Et puis en fait je ne suis pas si mauvaise alors c'est agréable! Mais après une bonne séance je suis vidée et je dors comme un bébé.

En revanche le vélo c'est pas la folie. J'ai jamais été vélo girl, toujours peur de tomber en général (Trail, ski, ...). Alors d'être sur un vélo de route, fin, et surtout d'être calée aux pédales avec les chaussures, c'est vraiment pas la joie. Après plusieurs frayeurs et les premières gamelles, j'apprends à faire avec, à anticiper et de toute façon, il n'y a qu'en pratiquant que je progresserai. 

Au départ j'avais la sensation de ne pas faire de sport car je n'avais pas mal au contraire de certaines séances de piste. Mais on n'est pas obligé d'avoir mal pour progresser. 
La preuve : en 1 mois 1/2 d'entraînement de triathlon, j'ai gagné 30" sur un 10km par rapport à l'année dernière... Sans entraînement spécifique de CAP! 




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